Neuronball

21 Jan
Neuronball

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Pour être honnête, au départ je voulais rédiger un article pour La Chronique Du Geek qui dévoilera bientôt son nouveau site. Pour une fois résolument décidé à partager avec vous autre chose qu’un jeu vidéo alsacien, je me suis dit que j’allais vous parler d’un jeu que j’ai découvert par hasard en octobre 2014 et que je n’ai pas lâché depuis : Neuronball ! Mais, seul bémol, après des recherches approfondies (enfin après avoir cliqué sur « à propos »), je me suis aperçu que Neuronality (qui a créé le jeu) était basé à Molsheim (dans le département du Bas-Rhin)… Il s’agit donc bel et bien d’un jeu vidéo made in Alsace, une sacrée coïncidence ! C’est pourquoi je vous le présente finalement sur Stras et Pixels ; mais vous retrouverez cet article sur La Chronique Du Geek très prochainement ! Promis, il n’y aura pas de jeu de mots douteux avec le terme « boule » dans ces quelques paragraphes.

Matthias Vogel (alias Mattamore dans le jeu) et son collègue développeur Gilles (alias Blaster Bots) nous proposent ici une expérience gratuite très prometteuse directement accessible sur navigateur.

Armé de mon pseudonyme “Dugame”, cette création m’a tout de suite donné l’envie de continuer. En quelques mois, je vagabondais déjà entre le classement français et mondial. Car oui, il faut savoir que Neuronball classe votre team selon votre ville, votre région, votre pays, et enfin selon votre place au niveau mondial (des pays comme la France, la Belgique, les États-Unis, et bien plus s’affrontent !).

Neuronball est un jeu de gestion d’un genre particulier où vous entrez dans la peau d’un manager. Il s’agit ici d’une sorte de championnat de hockey (un joueur en moins par équipe, donc 5 contre 5) de robots hi-tech : ça glisse, ça se bouscule sur le terrain et contre les parois ; le tout pour envoyer la balle un maximum de fois dans les cages. Vous managez vos boules appelées « Neurons » en les faisant évoluer en les équipant de batterie (allant de la moins chère en passant par la plus folle jusqu’à la plus coûteuse), de module d’IA (qui définit le comportement de votre Neuron sur le terrain : gardien de but, attaquant, boxeur, etc.), et d’un CPU (plus un CPU est performant, plus il améliore le temps de réponse de votre Neuron), tout cela en gérant leur vitesse, leur accélération, et leur force, et en les plaçant comme vous le souhaitez sur le terrain. Tout en faisant attention à la santé de vos joueurs, il faut également savoir que la batterie de votre Neuron s’épuisera selon les composants de ce dernier. À chaque fois qu’un élément de votre team gagne un niveau, cela lui débloque de nouveaux matériaux.

Une fois la partie de 5 minutes lancée, vous restez spectateur, il est impossible de choisir son adversaire (sauf en match amical) ou d’intervenir pendant le match (à part sur le chat) : à vous de gérer votre équipe au mieux avant toute action afin de gagner le plus d’expérience possible (composants, placements, gestion des crédits, des recharges, des boosters…). Les scores peuvent être des plus équilibrés (4-2), ou complètement sans appel (56-2).

Pour la conception de certains éléments graphiques, nous pouvons noter le nom de Thomas Frick (qui a travaillé sur le jeu Dungeon Rushers).

Des mises à jour sont régulièrement apportées (les langues, la fonction motivation…). Des options sur des bâtiments sont arrivées il y a de cela quelques mois, et ces dernières permettent par exemple de faire évoluer le terrain de jeu ce qui permettra d’améliorer ses Neurons, de recruter plus de membres dans votre équipe en investissant dans de nouveaux vestiaires, ou encore de développer son usine qui pourra créer des Neurons spéciaux (Ghost, Angry, Élite…). Les boosters apportent un plus au jeu (vitesse, force…), et si vous avez de la chance, des boosters rouges qui multiplient la puissance de ces ajouts vous seront accordés (attention au booster de la mort qui tue : l’ultimate booster !).

En très peu de temps ce jeu en ligne a réussi à créer une importante communauté en attirant beaucoup de joueurs jusqu’à créer de véritables légendes, du plus fort au plus énigmatique. De l’entraide sur les forums ou dans le jeu (partage de petites astuces, vente de Neurons, supporters etc.) aux inévitables prises de bec (l’utilisation de plusieurs comptes est tolérée, tant qu’il s’agit juste de jouer davantage, par exemple pour évaluer plusieurs stratégies, mais cela reste une source de conflits occasionnels entre les joueurs), Neuronball reste une œuvre où la bonne humeur règne la plupart du temps dans un réel esprit sportif.

Un concept vraiment intéressant (autant au niveau du design que du gameplay), même si l’on monte dans le classement aussi facilement qu’on y descend (ce qui peut décourager certains joueurs, mais pas la majorité !).

Avec toutes ces explications le jeu a l’air assez compliqué. Mais une fois en main, il n’en est rien, et on se prend vite au jeu à tel point que l’on a du mal à s’arrêter ! Oserez-vous entrer dans la compétition en affrontant des joueurs du monde entier en composant une équipe de choc ?

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Exemples de forums ici et


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Un commentaire

  • Tomi
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    Bravo pour ce test bien écrit ! J’ai moi aussi découvert ce jeu en 2014, j’y ai joué pas mal de temps, je trouve que le game design est plutôt fait, avec un gameplay simple et addictif surtout pour les joueurs appréciant le PvP. Hélas je trouve que le jeu ne se renouvelle pas suffisamment ; après une vingtaine de matchs permettant de comprendre les différentes stratégies, on se retrouve dans une course aux équipements traînant sur la durée, ce qui rend l’expérience moins palpitante. Les nouveautés (bonus, boosters) vont peut-être changer la donne.

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